1er mai : On ne mange pas de ce pain là !
- FD SUD C&S
- il y a 1 jour
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La Confédération Nationale de la Boulangerie-Pâtisserie Française, le syndicat patronal du secteur, fait du lobbying auprès des pouvoirs publics à l'approche du 1er mai pour remettre en cause, pour les plus de 130.000 salarié-es de la branche, le caractère férié, chômé et payé de ce jour.

Nous rejetons les arguments biaisés de la CNBPF : rappelons qu'en application de leur convention collective, les 33.000 boulangeries du pays peuvent déjà ouvrir les dix autres jours fériés ainsi que le dimanche.
Le gouvernement veut prendre ses responsabilités ? Nous prendrons les nôtres !
Au même titre que notre syndicat appelle à recenser les supérettes qui emploient du personnel le 1er mai, journée internationale de lutte pour les droits des travailleurs/euses qui remonte au 19ème siecle, au mépris de la loi, nous ferons de même à l'égard des boulangeries contrevenantes, en sollicitant y compris l'inspection du travail qui peut effectuer des contrôles ce jour-là.
Nous nous tenons également à disposition des salarié-es qui se verraient planifiés de sorte de voir leur droit respecter.
Nous sommes enfin prêts, sur le modèle de notre action contre l'extension du travail dominical à plusieurs types de commerces parisiens pendant les Jeux Olympiques qui vient au fond cette année, à contester tout arrêté préfectoral de circonstance.
Le 1er mai, c'est fait pour manifester et revendiquer, pas pour travailler... ce que nous faisons déjà assez le reste de l'année !