M. Paris, Directeur du pôle gestion du risque société meuble IKEA France. ( ex monsieur sécurité)
M. Paris déclare qu’au niveau d’Ikea international la politique de recrutement était de privilégier les anciens policiers et militaires ayant des réseaux et confirme que les pratiques de recherche sur des salariés de l’entreprise englobaient :
- Une enquête de moralité (fichier assimilé STIC)
- Une enquête de voisinage
- Des enquêtes sur les véhicules des salariés
- Des enquêtes de détective privée dans le cas de salariés ayant terminé la période d’essai.
M. Paris précise qu’a chaque ouverture de magasins les directeurs de magasins envoyaient systématiquement la liste des salariés pour vérifications des antécédents et insiste sur le fait que chaque directeur de magasin devait connaître les RG, les commandants de polices de leur ville quoi qu’il en coûte.
M. Paris conclut : « L’entreprise qui a mit en place cette pratique illégale le jour ou cela c’est su, ma laissé tout seul comme une merde ! »
Mme Claire HERY Directrice des ressources humaine IKEA France
Madame HERY explique qu’elle n’est au courant de rien, qu’elle n’a jamais était mise dans la confidence.
Notre avocat lui demande comment le responsable de la sécurité pouvait obtenir les numéros de sécurité sociale des salariés qu’il communiquait pour recherche sans passer par le service des ressources humaines ?
Madame HERY acquiesce mais continue de nier.
M. Rychert directeur administratif et financier d’IKEA
La partie civile demande à M. RYCHERT au vu des plusieurs factures dont une de 48 657,60 euros et pour la société de l’ex policier signés par ses soins si il demandait des informations sur l’origine des factures ?
Monsieur RYCHERT répond par la négative.
Madame la procureure fini en demandant : Comment en étant responsable du pole financier vous n’avez jamais été au courant de quoi que se soit ?
M. RYCHERT répond en expliquant qu’il était jeune et peu expérimenté.
Demain vendredi 26 mars enfin commenceront les auditions des présidents d’IKEA FRANCE