Dans le cadre de la quatorzième journée de grève et de manifestations contre la réforme des retraites appelée par l'intersyndicale nationale, nous appelons les salarié-es de nos secteurs d'activité à cesser le travail et à manifester ce jour-là, possiblement à Paris.
A cette occasion, nous tiendrons, avec plusieurs de nos délégué-es venus de régions, un point fixe le long de la manifestation parisienne qui partira à 14 h des Invalides.
Tout comme d’autres syndicats, la mobilisation en cours a amené une centaine de travailleurs/euses du commerce, essentiellement issus de TPE, à rejoindre notre organisation qui en compte déjà près d’un millier.
Dans le cadre du renouvellement en cours des CSE, notre Fédération participe à de nombreux processus électoraux dans plusieurs entreprises, où elle est déjà implantée ou non (Amazon, Carrefour, Cultura, Foot Locker, Ikea, Morgan, Nike, Nocibé etc.), bien qu'elle ait à souffrir de la concurrence sur son périmètre national du syndicat SUD Commerces et Services Ile-de-France, qui ne lui est pas affilié.
Pire, son secrétaire est par ailleurs visé par des accusations de faits de harcèlement moral émanant de plusieurs salarié-es de notre union sans que cela ne suscite de réaction déterminée de sa part là où elle professe que, en la matière, il faut croire les victimes...
Au lieu de chercher à résoudre politiquement cette situation, le Secrétariat National de Solidaires, rejoint par Solidaires 75 et 91, propose ni plus ni moins que d'avaliser notre désaffiliation à l'instance nationale prévue ce jeudi 1er juin.
Nous appelons les structures de l'union, à commencer par celles locales qu'on veut écarter du débat, à mettre fin à cette escalade : alors qu'elle se renforce, Solidaires a non seulement tout à y perdre en termes d'image mais aussi de représentativité comme c'est désormais le secteur privé - et singulièrement notre développement - qui y contribue majoritairement.
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