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AMAZON : Bulletin syndical N° 1 de la section AMZL Sud

Photo du rédacteur: FD SUD C&SFD SUD C&S

Dernière mise à jour : il y a 2 jours

NOS SALAIRES BLOQUÉS... PAR LA FAUTE D'UN DÉLÉGUÉ ?!


La négociation annuelle sur les salaires, dont la première réunion doit se tenir le 30 janvier prochain, risque de tourner court... La raison ? La probable participation d'un délégué syndical central surnuméraire, Steeve, par ailleurs employé sur DAR1, qui se revendique de notre organisation alors que le mandat en question lui a pourtant été retiré l'an dernier.


En effet, lors de la réunion de négociation relative au dialogue social dans l'entreprise du 21 janvier dernier, il a trouvé bon inviter plus de membres dans sa délégation que ne le permet le Code du travail ce qui a entrainé son report et a été constaté par voie d'huissier à la demande de la direction.


Plutôt que se conformer à la législation et d'attendre que la justice, saisie par la société, se prononce quant à la validité de son mandat, l'ego de l'intéressé risque d'entrainer à nouveau le blocage de la négociation relative à notre rémunération. Quel comble alors que nous avons déjà du mal à convaincre les dirigeants d'Amazon de nous verser un salaire conséquent et, surtout, quelle irresponsabilité de sa part !


C'est le même qui, en sa qualité de secrétaire du CSE, brouille le fonctionnement de l'instance en voulant régler ses comptes avec des élues de notre syndicat en supprimant la référence à leur étiquette syndicale... alors qu'elle étaient présentes sur la même liste que lui à la dernière élection de 2022 ! Le résultat ? Lors de la réunion du CSE du 23 janvier dernier, le Président du CSE s'est opposée à cette manœuvre. Nous appelons à ce qu cesse cette gaminerie au risque que plus aucune appartenance n'aparaisse ce qui brouillerait l'action des élu-es.


FELICITATION MIRELLA !


Suite à l'élection de notre CSE en 2022, notre collègue Mirella de DAR1 a été élue trésorière de l'instance qui gère entre autre les prestations sociales d'environ mille salarié-es pour un budget annuel de plusieurs centaines de milliers d'euros. Or lors de la réunion de janvier 2024, une majorité d'élu-es avait trouvé bon de la révoquer tout comme son adjointe, Aissata, au profit de deux autres de nos élu-es.


Peine perdue car neuf mois après, l'intéressée a été de nouveau désignée à ce poste tout comme à nouveau son adjointe : vous y comprenez quelque chose ?


Etant beau joueur, nous la félicitons pour sa réélection : elle pourra ainsi trouver le temps en 2025 de porter à connaissance du personnel les comptes 2022 et 2023 du CSE, en application de l'article L. 2315-72 du Code du travail, ce qui n'a toujours pas été fait.


DEFENDRE NOS DROITS


Il y a celles et ceux qui en parlent et celles et ceux qui le font vraiment.

Face aux abus et aux manquements de notre employeur, nous avons décidé d'ouvrir sur tout Amazon France Transport les trois chantiers suivants :


Politique repas

Seuls les cadres au siège ont des tickets restaurants. Dans les centres, certain-es ont accès à des frigos connectés et/ou à une petite restauration, dont les prix des produits sont en hausse en raison de l'inflation, et d'autres à rien... Nous attirons votre attention, tout comme celle de la direction, sur le fait que cette différence de traitement peut relever d'une discrimination : c'est pourquoi nous menons la bataille sur plusieurs sites concernés pour exiger la mise en place d'un local de restauration, conformément à l'article R. 4228-22 du Code du travail, après avis du CSE.


Congés payés

Depuis la transposition en avril 2024 dans la loi française d'une décision communautaire, le salarié en arrêt maladie - c'était déjà le cas en accident du travail - continue à acquérir ses jours de congés payés mensuels avec la possibilité de remonter sur une période de trois ans et à partir de 2009. Si vous avez un doute sur l'application de ce nouveau dispositif ou, mieux, voulez faire valoir vos droits antérieurs, merci de vous rapprochez d'un-e de nos représentant-es.


Subrogation

Comme à Amazon France Logistique, la société est censée subroger les arrêts de travail, c'est à dire maintenir tout ou partie de notre salaire, s'il s'agit d'un accident de travail ou d'une maladie, pour se faire ensuite rembourser par la Sécurité sociale à notre place de sorte d'être indemnisé plus rapidement. Or, en pratique, c'est plutôt la séquestration de nos indemnités qui est de mise pour nous mettre la pression en cas d'arrêt... Si vous tardez à être indemnisé, il faut aussi rapidement vous adressez à nous.




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