Alors qu'Emmanuel Macron a annoncé, le 12 juillet dernier, l'extension du pass sanitaire aux centres commerciaux les plus grands, aux bars et aux restaurants, l'avant-projet de loi, qui sera discuté au Parlement à partir du 21 juillet prochain, préconise une obligation de fait pour les salarié-es de ces secteurs et crée un nouveau motif de licenciement : ainsi, le personnel ne pouvant justifier d'un pass d'ici le mois prochain ne pourra plus exercer son activité et pourra être licencié après une période de deux mois d'inactivité...
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Cette obligation vaccinale, qui ne porte pas son nom, sert avant tout à cacher l’incurie du gouvernement depuis le début de la pandémie. Alors que dans la grande distribution, certains salarié-es ont payé de leur santé, voire de leur vie d'avoir été exposés au coronavirus sans protection lors de la première vague, ils/ elles sont désormais culpabilisés sur la vaccination et menacés de licenciement.
Pour nous, la vaccination doit rester un acte volontaire, qui doit s'effectuer sur le temps de travail, et, s'il y a urgence à briser les chaînes de transmission du virus face à l'arrivée notamment du variant Delta, c'est bien par l'explication et l'information transparente et non par la contrainte que cela doit se faire.
Nous nous opposerons fermement à toute sanction professionnelle contre les salarié-es : ce n'est pas à elles et eux de payer le prix du scepticisme vaccinal qu'a engendré la gestion catastrophique de la crise et les mensonges du gouvernement !
Il en sera de même pour les projets de régression sociale (assurance chômage et retraite) portée par un pouvoir décrédibilisé. Cet été, reprenons des forces pour nous préparer à une rentrée brûlante !