Le 30 juin dernier s'est tenu à Paris le congrès extraordinaire de notre Fédération, membre de l’Union syndicale Solidaires depuis 2017 et forte d'un millier d'adhérent-es dont une centaine de nouveaux à la suite de la mobilisation contre la réforme des retraites, avec la participation de quatorze camarades de huit structures différentes.
Après le congrès constitutif de 2014 et ordinaire de 2021, il s'agissait essentiellement de renouveler le Bureau Fédéral, qui compte désormais six camarades à parité et de plusieurs régions/entreprises, et de réviser nos statuts tenant compte des modifications adoptées à ceux de l'union à son dernier congrès. A ce sujet, nous ne pouvons que citer les mots de la nouvelle Secrétaire Générale d'une autre organisation syndicale auxquels nous adhérons pleinement :
"Ces derniers sont le ciment de notre organisation. Chaque fois, dans l'histoire de l'organisation, que nous avons rencontré des difficultés, les statuts ont été le moyen de nous en sortir. C'est notre protection commune. Donc soyons très vigilants. Nous avons besoin de formation sur nos statuts pour mieux les comprendre. Ce ne sont pas qu'un ensemble de règles formelles, ils sont politiques. Ils matérialisent la culture des débats. Personne ne peut décider tout seul. C'est extrêmement important. Aussi, les statuts organisent le fait d'avoir des décisions larges"
Aussi, il est regrettable qu'une minorité de syndicats de notre union, essentiellement issus du secteur public, ne partage pas cette conviction et sont allés jusqu'à voter notre mise à l'écart, inédite, de celle-ci, non seulement en contradiction avec le fédéralisme mais probablement pour ne pas déplaire au Secrétariat National... Le court recensement qui suit de notre activité constitue la meilleure réponse à cette situation dommageable, lourde de conséquence en matière de maintien de la représentativité et de la poursuite du développement de Solidaires, en attendant notre retour, tout comme vous, en pleine forme à l'issue de congés bien mérités.