Après le succès de la mobilisation d’hier de la Fonction Publique, en particulier dans l'Education Nationale, c'est au tour des cheminot-es de partir unitairement en grève reconductible le 11 décembre prochain, la veille de la journée de mobilisation contre les plans de licenciements collectifs, initiée par la CGT et rejointe depuis par Solidaires dont nos camarades de SUD Industrie, alors que la liste des entreprises concernées s'allonge (Valeo, ArcelorMittal etc.), y compris le commerce ce pourquoi nous sommes pleinement concernés.
Samedi 14 décembre, ce sera autour des sans-papiers de se mobiliser pour leurs droits : nous couvrons les travailleurs/euses de nos secteurs d'activité par un appel à la grève pour leur permettre de manifester ce jour-là.
Bien que le gouvernement soit censuré (une première depuis 1962 !) et aussi réjouissantes soient ces mobilisations, ce n'est pas une succession de journées, même fortes, qui permettront de rompre avec la politique antisociale et autoritaire menée depuis des années d'autant que Macron, qui en est le grand ordonnateur, persiste à faire comme si de rien n'était pour la sauver à tout prix sur le mode "ça sera moi ou le chaos"... Pitoyable !
Jeudi 12 décembre prochain, c'est une grève nationale interprofessionnelle dont nous avons besoin avec un appel clair et le plus large possible en ce sens. Renouer avec le progrès social et revivifier notre démocratie passera par un affrontement social d'ampleur : si nous tirons tous, il tombera, cela ne peut durer plus longtemps, c'est sûr il tombera, tombera, tombera !