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JEUX OLYMPIQUES ET TRAVAIL DOMINICAL : Passée les bornes, y’a plus de limites !

Dernière mise à jour : 14 juin

Suite à la publication, le 22 avril 2024, de quatre arrêtés préféctoraux autorisant les commerces alimentaires, les librairies, les magasins d'habillement et d'articles de sport de la capitale à déroger au repos dominical du 15 juin au 30 septembre prochain en raison des Jeux Olympiques, la justice administrative a été saisi d'une demande en référé-suspension.



En effet, faute d'embauches en nombre suffisant voire d'embauches tout court, de nombreux salarié-es, en particulier de petites entreprises, se voient raccourcir et même refuser leur congés d'été et vont se retrouver à travailler tous les dimanches pendant trois mois et demi : cette situation est d'autant plus excessive que les épreuves sportives sont prévues du 26 juillet au 11 août prochain.


Rappelons enfin que de nombreux commerces sont déjà ouverts chaque dimanche dans plusieurs quartiers de Paris et que, pour ceux alimentaires, ils le sont également ce jour-là jusqu'à 13 heures.


Nos syndicats sont bien décidé à faire entendre raison aux pouvoirs publics comme aux employeurs en exigeant y compris l'ouverture de négociations alors que les personnels du commerce et des services seront impactés par la surfréquentation des transports publics et des restrictions de circulation ainsi que le  surversement d'une prime JO, à l'instar de ce qu'on obtenu de nombreux fonctionnaires et les travailleurs des transports.


L'audience publique est prévue ce mercredi 12 juin à 11 h au Tribunal Administratif sis 7 rue de Jouy Paris 4ème (M° Saint-Paul).


Source image : Unsplash

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