Le 24 juin dernier, le Ministère du travail a publié un questions-réponses sur l'accès des salarié-es et de leurs représentant-es aux zones sécurisées durant les JO.
En effet, un certain nombre d'entre eux/elles vont être contraints d'avoir un Pass Jeux pour tout simplement pouvoir aller travailler lors de différentes périodes, cette formalité leur incombant de surcroît sous peine de suspension de leur contrat de travail donc de leur rémunération.
Sans disconvenir de la nécessite de prendre des mesures de sécurité eu égard à l'affluence et au contexte de ces jeux, nous attendons des employeurs la plus grande compréhension vis-à-vis des personnels concernés.
De même de la part des pouvoirs publics : quid du conseiller du salarié amené à assister à son entretien préalable à licenciement un travailleur dont le lieu de travail est situé dans une des zones en question ?
Dans le cas des représentant-es du personnel qui vont être certainement sursollicités pour l'occasion, c'est à leur employeur de faire le nécessaire.
Cette situation n'est pour nous pas sans rappeler la mise en place, en 2021, du Pass Sanitaire dans différents centres commerciaux qui avait été contestée, avec un certain succès dont par nous, devant la justice administrative.
Après que le repos dominical et le droit aux congés payés de nombre de salarié-es du commerce parisien aient été remis en cause pour plusieurs mois, notre syndicat sera extrêmement vigilant quant au respect de la liberté du travail et syndicale pendant les Jeux Olympiques et se tient prêt y compris à ester en justice.
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