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Photo du rédacteurFD SUD C&S

Naf Naf, le marche ou crève, ça suffit ! Exprimons notre colère le 7 novembre

Au CSE des 10 et 13 octobre derniers a été présenté le plan de redressement visant à relancer l'activité de la société et, le moins qu'on puisse dire, est que la potion est amère :

  • La fermeture de 18 magasins sur plus de 120 (Aix-en-Provence, Bordeaux Meriadeck, Boulogne, Brest, Faubourg Saint-Antoine, Lille CV, Marseille Saint-Ferréol, Marseille Valentine, Mulhouse, Nancy, Saint Sébabatsien, Gaité, Nice Lingostière, Niort, Saint-Omer, So Ouest, Toulouse Alsace, Tours Lussigny) ;

  • 87 salarié-es des magasins licencié-es sur près de 600 ;

  • Déménagement du siège d'Asnières à Bondy ;

  • 30 licenciements sur 74 au siège, après pourtant un précédent plan de licenciement l'été dernier, avec 11 créations de postes et ce à partir du 13 novembre prochain !

Nous ne croyons pas à ce traitement de choc, digne de celui d'un médecin de Molière, qui consiste à saigner l'entreprise pour qu'elle survive pour mieux la liquider ensuite ! Ce plan de redressement ne vise qu'à permettre au PDG de tirer son épingle du jeu et est voué à l'échec car porté par les mêmes administrateurs judiciaires compris à l'origine de la précédente reprise de l'entreprise pour arriver à l'impasse dans laquelle nous sommes. Plus que jamais, nous appelons à un plan de cession avec un repreneur sérieux, comme notre marque conserve un certain lustre et un réseau étendu.


Nous ne parlerons même pas des dispositions visant à accompagner ces licenciements tant elles sont indigentes (par exemple, 500 euros supplémentaires d'abondement pour le budget individuel alloué à la formation, la création d'entreprise et la mobilité pour les salarié-es âgés et fragiles). Les plus anciens/nes d'entre nous savent que nous avons traversé bien des épreuves par le passé, mais que nous avons toujours fait preuve de résilience. Aussi, nous devons tirer notre courage de notre désespoir même, car le pire n'est même pas de perdre bientôt son emploi, c'est ce que nous vivons actuellement avec la persistance des problèmes liés au versement de notre salaire et, demain, celui de nos maigres indemnités.


Nous devons être encore plus nombreux que le 5 septembre dernier à nous mobiliser, y compris en nous donnant les moyens de monter sur Paris depuis nos régions respectives.


Nous appelons à la grève mardi 7 novembre et à se rassembler dès 9h30 devant le Tribunal de commerce de Bobigny sis 1-13 rue Michel de l'Hospital (M° Bobigny-Pablo Picasso) pour faire entendre notre colère !

Crédit photo : Adobe Stock

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