Ce jour s'est tenu l'audience au tribunal de commerce à la suite de la mise en cessation de paiement de notre enseigne.
Nous remercions les salariées qui se sont mobilisés que ce soit en venant au tribunal ou en faisant grève sur leur magasin en région.
Nous avons constaté qu'une partie de notre salaire tombait ce jour : permettez-nous de penser que c'est le fruit de votre mobilisation là où la direction comptait à ce que nous soyons payé à une date indéterminée par le mandataire judiciaire.
Il est à noter que la liquidation judiciaire, qui reste possible, n'a pas été prononcée ce mardi, la décision étant rendue demain après-midi.
Pour notre part, nous ne croyons absolument pas au plan de redressement présenté à demi-mots par le président actuel. En effet, comment croire que ceux qui sont à l'origine des problèmes vont les résoudre ? Ce dernier étant responsable de notre sort depuis le rachat de l'enseigne en 2020 et une précédente procédure collective, il est pour nous définitivement disqualifié pour faire quoi que ce soit de Naf Naf et refusons une lente agonie.
Nous ne souhaitons évidemment pas une liquidation, mais nous appelons de nos vœux à un plan de cession avec un gestionnaire sérieux qui pourra faire fructifier notre réseau, notre savoir-faire et surtout la notoriété de notre marque.
Nous n'avons pas, pour notre part, l'habitude de dissimuler la vérité. Une telle décision n'empêchera pas pour autant des fermetures de magasins et des licenciements.
Restons solidaires, connectés les uns aux autres et prêts à nous mobiliser à nouveau.
Crédit photo : Fédération SUD Commerces & Services