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Quand la 2ème entreprise mondiale en termes de bénéfices solde le travail dominical de ses salariés

Le 16 décembre 2015, Apple Retail France soumettra à signature un avenant intitulé « organisation du travail le dimanche », qui lui permettra de faire travailler les salariés de ses magasins tous les dimanches de l’année dans les Zones Touristiques Internationales, les Zones Touristiques et les Zones Commerciales.

Menées au pas de charge depuis le 7 octobre 2015, ces négociations ont chuté sur des engagements et des garanties extrêmement faibles de la part de la direction :

  • Aucune garantie réelle de volontariat ;

  • Majoration de 65% des heures travaillées le dimanche ;

  • 400€ par an pour la prise en charge des frais de garde ;

  • Aucun engagement sur la création d’emploi ;

  • Rien sur la prise en charge des transports.

Ces garanties sont nettement inférieures à celles proposées dans d’autres enseignes où les négociations sur le travail dominical sont en cours. Elles sont d’autant plus scandaleuses au regard des bénéfices engrangés par le géant de l’électronique américain (39.510 milliards de dollars en 2014).


Malgré tout, en dépit de la colère des salariés et de l’opposition d’autres syndicats dont la CGT, cet accord a de grande chance d’être signé demain par le syndicat « maison » et majoritaire d’Apple, Le Cidre. Bien que rattaché à la CFTC, Le Cidre n’a visiblement que faire du principe de repos dominical pourtant défendu officiellement par sa centrale.


Avec la généralisation du travail du dimanche, le Clic-P a toujours dénoncé le risque d’une mise en concurrence des salariés du commerce et le fait que certaines entreprises profiteraient de l’aubaine d’un rapport de force défavorable. En voici une nouvelle démonstration.


Apple Retail France s’apprête ainsi imposer un travail du dimanche « low cost » à ses salariés.

Clic P 15.12.2015
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Crédit photo : Adobe Stock

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