Il n'aura fallu attendre que le lendemain du délibéré, la semaine dernière, de l'audience prud'homale des deux grévistes de Filles du Calvaire licenciées pour l'exemple pour que la direction convoque à son tour notre représentante de section syndicale à un entretien préalable à licenciement...
Dans le même temps, elle multiplie les attaques contre notre syndicat à travers, d'une part, de la signature d'une pétition visant à dénigrer le résultat de la grève et, d'autre part, du recours dévoyé à un cabinet spécialisé dans la santé mentale au travail pour faire de notre RSS un bouc émissaire ce pourquoi l'inspection du travail comme la justice sont saisies.
En agissant de la sorte, les dirigeants montrent au contraire la fébrilité qui est la leur dans la perspective de la tenue, dans les semaines qui viennent, de l'élection du CSE.
Les PDG ne veulent pas reconnaître leur défaite ? Enfonçons le clou !
C'est parce que la mobilisation d'avril et de mai derniers dans son magasin phare les a obligé à mener des travaux d'urgence et à embaucher que, pour barrer la voie à suivre pour obtenir de même dans les autres établissements qui connaissant des problèmes similaires, s'acharne à ce point à vouloir en dissoudre les effets.
La direction dit « c’est ciao le syndicat », est-ce que c’est bon pour vous ? Ça n’est pas bon pour nous, du tout.
Nous relevons le défi qui nous est lancé et ne laisserons pas nos camarades en butte à la répression patronale en :
participant au rassemblement de soutien à Sam, notre RSS, à l'occasion de son entretien lundi 24 juin à 10 h au siège altoséquanais de l'entreprise situé au 60 boulevard du Maréchal Joffre à Bourg-la-Reine,
organisant une nouvelle réunion de notre comité de soutien lundi 1er juillet à 18 h au local de notre syndicat (M° Colonel Fabien),
assistant à l'audience de départage visant à la réintégration dans leur emploi d'Amélie et de Salomé mardi 10 septembre à 9 h aux Prud'hommes sis 27 rue Louis Blanc (M° du même nom).
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