Nous, salariés du particulier employeur, nous nettoyons, repassons, rangeons, jardinons, bricolons, cuisinons, langeons, endormons, promenons, etc…tout ce que nos employeurs ne veulent plus, ne savent pas ou ne peuvent plus faire : nous l’accomplissons. Nous nous occupons des enfants, parents et logements des autres, parfois plus que des nôtres !
LE SYNDICAT : NOTRE OUTIL !
Tous les gestes du quotidien cités précédemment, nous les assumons dans des conditions souvent difficiles, parfois en jonglant entre plusieurs contrats, en étant confrontés au meilleur comme au pire de la nature humaine et à l’intimité des personnes pour lesquelles nous travaillons.
Nous avons donc instamment besoin que nos professions soient considérées comme un métier à part entière et nos droits respectés.
C’est pour cela que le syndicat existe, parce qu’il est plus facile d’y parvenir ensemble, collectivement, plutôt qu’en tête-à-tête avec notre employeur.
Le syndicat nous fait connaître nos droits, il peut aussi nous aider à les faire respecter.
AMÉLIORER LE TRAVAIL !
Nous ne voulons plus de l’application d’un code du travail au rabais au motif que nos employeurs sont des personnes et non des entreprises et qu’ils ne connaissent pas ce dernier.
Que ce soit en termes de limitation du temps de travail, de conditions de travail, de bonne santé au travail, de rémunération satisfaisante, le code du travail doit être le même pour tout le monde !
Ainsi, nous voulons avoir le droit d’être épaulés dans les moments les plus difficiles, notamment lors de la rupture de notre contrat de travail avec l’assistance d’un conseiller du salarié, qui est proscrite à ce jour, compte tenu du caractère privé du domicile de notre employeur.
LE SYNDICAT : LA SOLUTION !
Notre Fédération revendique :
Que l’entretien préalable au licenciement se tienne en présence d’un conseiller du salarié et, à défaut, à la mairie dont relève l’habitation de la personne qui nous emploie.
Qu’entre deux emplois, les salariés voient leur salaire maintenu.
Que les salariés bénéficient d’une obligation de reclassement sans limite de temps dans un emploi équivalent et sans perte de rémunération.
Autant de droits dont le financement doit être assuré par un fond patronal.
Nous sommes plus d’1 million à travers tout le pays à fournir un travail ô combien essentiel. Ensemble, nous sommes une force, alors rejoignons le syndicat pour nous faire entendre et respecter !