Prévue mercredi 13 novembre, la présentation en Conseil des Ministres du projet de loi visant à étendre - et à banaliser - le travail de nuit aux commerces alimentaires est repoussée.
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En effet, le gouvernement qui volait au secours des entreprises du secteur, petites comme grandes telles Franprix ou Monoprix, qui violent la législation relative au travail de nuit a décidé d'ouvrir une concertation de 6 mois pour légiférer par voie d'ordonnance dans les 18 mois qui suivent.
Le CLIC-P voit dans ce report une première victoire consécutive à la levée de boucliers après cette annonce honteuse, tant sur la forme que sur le fond. Pour nous, les conditions de travail et la santé des travailleurs/euses des commerces alimentaires, qui serait davantage malmenée par le travail de nuit alors qu'ils sont déjà soumis à l'ouverture 7 jours sur 7, n'est pas négociable.
Plus encore, comme il est désormais avéré pour le travail dominical, une telle mesure ouvrirait la voie à sa généralisation à l’ensemble des branches du commerce.
Le CLIC-P s'opposera à cette mesure de régression sociale, que ce soit devant les tribunaux, dans les entreprises et dans la rue.